Avec le décès de Ruth Fayon, la lutte contre l’oubli perd une de ses grandes figures. Qui pour perpétuer la mémoire?
La nouvelle a été annoncée par la Coordination intercommunautaire contre l’antisémitisme et la diffamation (Cicad), dimanche soir. Rescapée d’Auschwitz et de Bergen-Belsen, Ruth Fayon s’est éteinte dans la nuit de samedi à dimanche. Après son retour de l’enfer nazi, la native de Tchécoslovaquie avait gardé le silence pendant 30 ans, avant de se résoudre à raconter sans relâche l’horreur des camps, dans les écoles notamment. Elle avait reçu en 2006 la médaille « Genève reconnaissante ».
20 minutes
Aucun commentaire:
Publier un commentaire