En 1943, il fuit en Espagne pour rejoindre la France libre et participer aux combats de la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Plutôt De Gaulle que Pétain. Ce choix qu'il a effectué en 1943, Paul Broué s'en souvient encore très bien. Cette année-là, il rejoint la France libre pour lutter contre l'occupant allemand.
Paul devient orphelin à l'âge de 16 ans. Son père, blessé durant la guerre de 1914-1918, est mort jeune. Après l'obtention d'un CAP d'ajusteur-mécanicien, Paul Broué s'est engagé, le 14 novembre 1942, dans la cavalerie motorisée afin de rejoindre l'Algérie pour continuer le combat contre les troupes hitlériennes. Fin novembre de cette même année, les troupes ennemies envahissant la zone libre, il est alors démobilisé par les Allemands à la caserne Laperine, à Carcassonne, puis requis pour tenir les fonctions de garde-voie aux Cabannes, dans l'Ariège. Il logeait avec ses compagnons chez l'habitant, mangeait avec les ouvriers qui construisaient le barrage d'Aston et faisait semblant de surveiller la voie ferrée de minuit à 7 heures car il ne voulait pas gêner l'action des résistants.
Portrait sur LaDepeche.fr
Aucun commentaire:
Publier un commentaire