Les balançoires des jardins ont remplacé les ruines des cours de fermes. Le sang des massacrés ne se lit plus que sur les stèles commémoratives. Et les rescapés en larmes sont chaque année moins nombreux à Maillé (Indre-et-Loire). De la tuerie menée par des militaires allemands, le 25 août 1944, dans ce bourg à 40 km au sud de Tours, il ne reste plus grand-chose. Presque rien de ce jour d'été où, loin des liesses de la libération de Paris, méthodiquement, 124 hommes, femmes et enfants ont été tués, un à un, famille après famille.
Article sur Le Monde.fr
Aucun commentaire:
Publier un commentaire