07 décembre 2009

L'héroïsme de Churchill revisité

En novembre 1940, en apprenant la victoire de Franklin Roosevelt sur Wendell Willkie, Winston Churchill composa un de ses nombreux télégrammes flatteurs et importuns au président américain. Il a, dit-il à FDR, prié pour la réélection du président. «Il se prépare quelque chose dont on va se souvenir aussi longtemps que la langue anglaise sera parlée sur la planète», écrit Churchill, «et en exprimant mon soulagement que les citoyens des Etats-Unis vous aient encore fait confiance pour porter ces fardeaux, je dois avouer ma confiance dans le fait que les lumières qui nous guident vont nous mener à bon port». C'était un texte beau et brillant mais auquel Roosevelt n'a jamais répondu, une omission qui a préoccupé Churchill pendant des années.

Slate.fr

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