
En
novembre 1940, en apprenant la victoire de
Franklin Roosevelt sur
Wendell Willkie,
Winston Churchill composa un de ses nombreux télégrammes flatteurs et importuns au président américain. Il a, dit-il à FDR, prié pour la réélection du président. «
Il se prépare quelque chose dont on va se souvenir aussi longtemps que la langue anglaise sera parlée sur la planète», écrit Churchill, «
et en exprimant mon soulagement que les citoyens des Etats-Unis vous aient encore fait confiance pour porter ces fardeaux, je dois avouer ma confiance dans le fait que les lumières qui nous guident vont nous mener à bon port». C'était un texte beau et brillant mais auquel Roosevelt n'a jamais répondu, une omission qui a préoccupé Churchill pendant des années.
Slate.fr
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