Jonathan Diaz vient de faire la une de l'édition française du « Jerusalem Post ». Sa découverte des traces de l'or nazi à Canfranc a fait l'objet d'une double page dans le cadre d'un dossier spécial sur la Shoah. Près de dix ans après les faits, l'affaire pyrénéenne fait encore du bruit à travers le monde. Jusqu'au Japon et en Amérique du Sud. « Une dizaine de bouquins sont sortis depuis lors. Surtout en Espagne. Bizarrement, les historiens français ne s'y intéressent pas. Nul n'est prophète en son pays. Je pense que cette affaire sent le gasoil. Comme je ne suis qu'un chercheur de champignons, les historiens verrouillent tout. C'est étonnant, car j'ai touché l'histoire du bout des doigts », observe le Béarnais, un brin amer.
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