En Italie, des unités du 5ème corps britanniques (appartenant à la 8ème armée britannique) s’emparent de Faenza.
En Grèce libre, le général britannique Scobie publie le texte de l’accord de Caserta, dans lequel les guérillas communistes promettent de travailler avec le gouvernement en place.
Sur le front de l’ouest, c’est le début de la bataille des Ardennes. Sans consulter le commandant des forces allemandes de l’ouest, le feld-maréchal von Rundstedt, Hitler fait préparer à Berlin par le haut-quartier général allemand une offensive qui, ne tenant aucun compte de la ligne de défense difficilement établie par von Rundstedt, doit lancer les réserves de la Wehrmacht. D’après Hitler, les Alliés, dont la marche en avant s’est ralentie, sont si affaiblis qu’une offensive résolue est la « grande solution ». Deux armées de Panzer assureront la rapidité de l’action, leur ravitaillement en carburant sera pris dans les dépôts des Alliés. Les troupes d’infanterie seront composées des nouvelles divisions des « grenadiers du peuple »; la Luftwaffe doit soutenir l’opération avec 2000 bombardiers et chasseurs. Hitler expose sa stratégie aux généraux en chef dans son quartier général du « Alderhorst », en Hesse. La contre-proposition des généraux de se limiter à de petites offensives d’encerclement est refusée.
Donc, les forces allemandes du groupe d’armées B, sous le commandement du feld-maréchal Rundstedt, lance l’offensive dans la forêt des Ardennes, entre Monschau et Trier, dans le but de reprendre Antwerp et de séparer les armées britanniques et américaines. Les forces d’attaque allemandes sont constituées de la 6ème armée SS de Panzer sur la droite et de la 5ème armée de Panzer sur la gauche. Les 15ème et 7ème armées allemandes sont en position sur les flancs droit et gauche. Les forces alliées sont prises par surprise. L’assaut initial a pour objectif la ligne tenue par les 5ème et 7ème corps américains, appartenant à la 1ère armée américaine. Un bref barrage d’artillerie précède l’attaque, les forces allemandes réussissent à percer les lignes américaines. Des troupes allemandes infiltrées derrières les lignes américaines, parlant anglais et portant des uniformes et des équipements alliés, provoquent la confusion et l’incertitude. L’aviation alliée est clouée au sol par le brouillard et la neige. Les soldats américains qui se rendent, y compris les blessés, sont exécutés par les SS à la mitraillette.
Pendant ce temps, la 3ème armée américaine poursuit ses opérations le long de la rivière Saar jusqu’au moment où parviennent les nouvelles de l’offensive allemande dans les Ardennes.
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