À Berlin, c’est l’anniversaire du ministre de la guerre, Albert Speer, qui fait demander par l’entremise de l’adjudant d’Hitler une photographie du Führer avec une dédicace personnel. Il espère ainsi démontrer à Hitler que malgré son opposition à la politique de la terre brûlée, il le vénère toujours. D’ailleurs Speer n’a toujours pas reçu de réponse d’Hitler concernant le mémorandum qu’il a rédigé hier et dans lequel il s’oppose à cette politique.
Plus tard dans la journée, Hitler demande à voir Speer. Il lui tend chaleureusement son portrait dédicacé et lui souhaite un joyeux anniversaire, puis le congédie froidement. Alors que Speer est sur le point de quitter, Hitler lui dit d’un ton glacial : « Cette fois vous recevrez une réponse écrite à votre mémorandum. Si la guerre est perdue, le peuple l’est également. Il n’est pas nécessaire de s’inquiéter sur ce que le peuple allemand a besoin pour survivre, car la Nation a prouvé sa faiblesse et l’avenir appartient aux nations fortes de l’est. Seuls les inférieurs resteront après cette bataille, les bons sont déjà morts. »
Dans la soirée, Speer reçoit la réponse écrite d’Hitler :
Toutes les installations militaires, les transports, les communications, les industries ainsi que toutes les ressources du Reich doivent être détruites.
Sur le front de l’est, le 3ème front biélorusse porte de nouvelles attaques contre les forces allemandes en Prusse orientale, plus particulièrement dans la région au sud de Konigsberg.
Sur le front de l’ouest, la 7ème armée américaine s’empare de Saarlouis. Les combats se poursuivent à Saarbrücken et dans les villes à l’est. La 3ème armée américaine continue d’avancer vers l’est et le sud-est en direction du Rhin. On atteint la ville de Worms alors que d’autres unités se rapprochent de Mainz et Kaiserlautern. La 1ère armée française pénètre en Allemagne.
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