En Italie, la 5ème armée américaine avance vers Rome. Les 2ème corps et 6ème corps d’armée américains tirent avantage de la capture de Velletri et avancent par les monts Hills, en direction d’Albano et de Valmonte. Kesselring ordonne le retrait du groupe d’armées C au nord de Rome suite à la brèche dans la ligne César. L’arrière-garde allemande retarde la progression des Américains.
Sur le front de l’Est, les Allemands poursuivent leur attaque près de Jassy. Des éléments de la 2ème armée soviétique du front ukrainien contre-attaquent et reprennent possession du terrain perdu lors de récents combats.
En Méditerranée, un convoi allemand en route pour Crête et partant de la Grèce occupée est attaqué par des avions de la RAF. Plusieurs navires sont coulés.
De Londres, dans la soirée, la BBC diffuse le premier message codé avertissant la résistance française qu’une invasion est imminente. Les Allemands se rendent compte de l’importance du message et alerte certaines unités en France occupée.
Eisenhower reçoit la visite de Churchill qui vient voir le commandant en chef pour lui demander une faveur. Il veut faire partie de l’invasion à bord du HMS Belfast. Eisenhower lui explique qu’il ne peut acquiescer à sa demande, il ne peut prendre le risque de perdre Churchill, il a trop de valeur pour les Alliés. Churchill rétorque que même si Eisenhower a le commandement opérationnel de toutes les forces, il n’est pas responsable administrativement de la composition des équipages. C’est en effet la vérité, Churchill peut s’inscrire sur n’importe quel navire de sa Majesté sans qu’il puisse intervenir. Eisenhower avoue mais indique au premier ministre qu’ainsi il rendra son fardeau encore plus lourd à porter. Churchill lui répond qu’il le fera tout de même. Eisenhower demande à son chef d’état-major, le général Smith, d’appeler le roi Georges VI pour lui expliquer le problème; le roi répond à Smith : « Les gars, laissez-moi m’occuper de Winston. »
En France occupée, Le général allemand Rommel consulte les tables des lunes et marées et déclare qu’il n’y a aucune bonne marée pour une invasion avant le 20 juin (selon lui une bonne marée pour une invasion doit être haute à l’aube).
Le général allemand Erich Marchs, commandant du 54ème corps d’armée campé sur le littoral du Calvados, se rend à Arromanches. Observant la mer au loin, il dit à un capitaine à ses côtés :
« Je connais bien les britanniques, ils iront à l’église dimanche prochain pour la dernière fois et ils prendront la mer le lundi (5 juin). Le groupe d’armées B nous a dit qu’il ne viendrait pas maintenant et que si il vient, il stationnera à Calais. Alors je crois que nous allons accueillir les Alliés lundi, ici. »
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