10 juillet 2004

11 juillet 1944 (J+35)

Aux États-Unis, la conférence monétaire internationale se poursuit à Bretton Woods. À Washington, le président Roosevelt annonce que les États-Unis vont reconnaître le gouvernement provisoire français, dirigé par le général de Gaulle, comme représentant de facto l’autorité pour l’administration civile des territoires libérés de France. Roosevelt mentionne également, lors d’une conférence de presse, qu’il se présentera une nouvelle fois à la présidence si le parti démocrate le désigne :
« Si les gens m’ordonne de poursuivre cette fonction, tel un soldat, je ne pourrai abandonner la ligne de front. »

Sur le front de l’est, d’autres forces soviétiques suppriment la résistance allemande à l’est de Minsk.

En Normandie, les forces allemandes contre-attaquent la 1ère armée américaine. La division allemande Panzerlehr mène l’assaut contre la 9ème division américaine située au sud-ouest de St-Jean de Daye. Les forces américaines tiennent bon. La 2ème armée britannique continue d’avancer lentement. Le 8ème corps d’armée s’empare de Hill au sud-ouest de Caen. L’artillerie navale supporte les opérations autour de la ville.

En Allemagne, le conspirateur et résistant allemand, le comte Stauffenberg, est convoqué à l’Obersalzberg pour faire rapport au Führer sur un ravitaillement très attendu. Il transporte avec lui, sur l’avion le menant à Berchtesgaden, des bombes de fabrication anglaise obtenues des services de renseignement allemand Abwehr. La nuit dernière, à Berlin, les conspirateurs ont pris la décision qu’était venu le moment de tuer Hitler, ainsi que Goering et Himmler, mais ce dernier n’est pas présent à la conférence. Alors qu’il quitte la salle de conférence momentanément, Stauffenberg téléphone au général Olbricht, à Berlin, pour lui faire part de l’absence d’Himmler et il insiste sur le fait qu’il est tout de même en mesure de tuer Hitler et Goering. Le général Olbricht le presse d’attendre un jour de plus afin d’avoir les trois réunis. Le soir, à son retour à Berlin, Stauffenberg rencontre Beck et Olbricht et insiste sur la nécessité de tenter de tuer Hitler dès la prochaine fois, même si Goering et Himmler ne sont pas présents. Tous sont d’accord.

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