20 juillet 2004

21 juillet 1944 (J+45)

En Italie, le corps expéditionnaire français (appartenant à la 5ème armée américaine) est retiré du front, il est redéployé en préparation de l’invasion alliée dans le sud de la France.
 
Aux États-Unis, la conférence monétaire internationale se poursuit à Bretton Woods. 
 
Dans les îles Mariannes, les troupes du 3ème corps amphibie américain débarquent à Guam.  La 3ème division navale établie une tête de pont à Asan, à l’ouest d’Agana.  La 1ère division navale débarque à Agat. Au total 54,900 américains sont déployés, il n’y a qu’une faible résistance des japonais sur la plage.  La force opérationnelle 53 fourni un support naval composé de 6 croiseurs et 5 porte-avions d’escorte.  Trois groupes de la force opérationnelle 58 attaquent des positions japonaises avec les chasseurs des porte-avions.  Les Japonais sont au nombre de 19,000, leur défense s’appui sur les forces de la 29ème division d’infanterie.  Le général Obata, qui commande la 31ème armée japonaise, est présent sur l’île.
 
Sur le front de l’est, le 3ème front balte s’empare d’Ostrov et poursuit ses attaques.
 
En Allemagne, de Berlin, le général Zeitzler démissionne de son poste de chef d’état-major de l’OKH (le haut commandement de l’armée qui est responsable du front de l’est).  Il est remplacé par le général Guderian.
 
Vers 1 heure du matin, Adolf Hitler s’adresse au peuple allemand : 
 
Mes chers camarades allemands!
 
Si je vous parle aujourd’hui c’est pour vous faire savoir que je ne suis pas blessé et qu’un crime sans pareil dans l’histoire de l’Allemagne a été commis.
 
Un petite clique d’officiers ambitieux, irresponsables, sans pitié et stupides ont concocté un complote dans le but de m’éliminer, et avec moi, tous les membres du haut commandement de la Wehrmacht.
 
La bombe qu’a placée le colonel et comte Stauffenberg a explosé à deux mètres de moi, sur ma droite.  Elle a sérieusement blessée nombre de mes véritables et loyaux collaborateurs, dont un d’entre eux est mort.  Je ne suis pas blessé, à part quelques égratignures mineures, des contusions et des brûlures.  Je perçois cet événement comme une confirmation de la tâche qui m’est dévolue par la Providence…
 
Le cercle de ces usurpateurs est très petit et n’a rien en commun avec l’esprit allemand de la Wehrmacht et encore moins avec celui du peuple allemand.  C’est une bande de criminels qui seront éliminés sans merci.
 
J’ai, dans ces conditions, donné l’ordre qu’aucune autorité militaire n’obéisse aux ordres de ces usurpateurs.  J’ai également donné l’ordre qu’il est du devoir de chacun d’arrêter, ou s’ils résistent, de tirer à vue sur quiconque donnera ou obéira à leurs ordres…
 
Cette fois-ci nous réglerons nos comptes avec eux de la manière dont nous, Nationaux-socialistes, sommes habitués.

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