22 juillet 2004

23 juillet 1944 (J+47)

En Italie, une partie du 4ème corps américain (appartenant à la 5ème armée américaine) s’engage dans la banlieue de Pisa mais est incapable d’occuper la région au sud de la rivière Arno.

Dans les îles Mariannes, à Guam, les marines américains de la tête de pont nord atteignent le point de rendez-vous Adelup.   Les marines de la tête de pont sud traversent l’isthme de la péninsule d’Orote, coupant du même coup le principal aérodrome japonais de l’île.

À Moscou, on annonce la formation d’un comité polonais de libération nationale.  Le gouvernement polonais, en exile à Londres, déclare qu’il s’agit « d’une formation composée d’une poignée de communistes inconnus ».

Sur le front de l’est, les forces soviétiques s’emparent de Pskov, il s’agit de la dernière ville d’importance en URSS qui était encore sous l’emprise des Allemands.  Au sud, les troupes du 1er front ukrainien entrent à Lublin et les forces allemandes résistent.

De Berlin, le feld-maréchal Schorner remplace le général Friessner en tant que commandant du groupe d’armées du nord.

En Normandie, la 1ère armée canadienne est maintenant opérationnelle.

En Allemagne, le général Guderian émet un ordre du jour afin de rassurer Hitler sur l’éternelle loyauté du corps des officiers.  Dans cet ordre il accuse les conspirateurs :

« Ce sont quelques officiers au bord de la retraite, sans courage et qui, par lâcheté et faiblesse, ont préféré la voie de la disgrâce plutôt que celle de l’honnête soldat, la voie du devoir et de l’honneur. »
 
Il s’engage solennellement auprès du Führer sur l’unité des généraux, du corps des officiers et des hommes de l’armée.

Pendant ce temps, le feld-maréchal von Brauchitsch, qui a été mis de côté, fait rapidement paraître dans la presse une déclaration dans laquelle il condamne le coup d’état et plaide pour une allégeance renouvelée au Führer.  Il déclare qu’il accueil avec joie la nomination de Himmler (qui est méprisé par les généraux, incluant Brauchitsch) en tant que chef de l’armée de réserve.

Un autre général écarté, le grand amiral Raeder, craignant qu’il pourrait être soupçonné de sympathie avec les conspirateurs, s’empresse de se rendre à Rastenburg pour rassurer personnellement Hitler de sa loyauté.

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