17 août 2004

18 août 1944 (J+73)

Dans le sud de la France, les forces du 7ème corps américain continuent d’avancer. Le 6ème corps américain se dirige vers Aix-en-Provence et vers le nord en direction de Gap. Le 2ème corps français avance le long de la côte vers Toulon afin d’atteindre Marseille.

Sur le front de l’est, le 3ème front balte et le front de Leningrad avancent au nord et au sud du lac Peïpous. Au sud de la Pologne, le 1er front ukrainien s’empare de Sandomierz située sur la rive ouest de la rivière Vistule.

Sur le front de l’ouest, les forces polonaises et américaines se rejoignent à Chambois, fermant ainsi la poche de Falaise. Un nombre considérable d’Allemands sont pris au piège dans l’ouest. Les bombardiers alliés harcèlent avec succès les colonnes d’Allemands qui tentent de se replier vers l’est. Au sud, des patrouilles de la 3ème armée américaine atteignent Versailles alors que l’armée avance vers la Seine.

En Allemagne, destitué hier par Hitler, le feld-maréchal Kluge se rend chez lui en voiture près de Metz. Il y rédige une lettre pour Hitler :

« Lorsque vous lirez ces lignes, je ne serai plus de ce monde, la vie ne signifie plus rien pour moi. Rommel et moi avions prédis les événements qui se déroulent présentement, nous n’avons pas été entendu.

Je ne sais pas si le feld-maréchal Model, qui a su montrer sa valeur dans toutes les sphères, parviendra à maîtriser la situation. S’il n’y parvient pas et que vos nouvelles armes tant chéries ne fonctionnent pas, alors, mon Führer, faites-vous à l’idée qu’est venu le temps de mettre fin à la guerre. Le peuple allemand n’a jamais autant souffert et il est temps de mettre un terme à cette atrocité.
»
Peu après avoir terminé la lettre, il avale du poison et meurt.

Plus tard dans la journée, on apprend à Hitler que Kluge est mort d’une crise cardiaque chez-lui. Hitler ordonne à la Gestapo de faire un examen du corps. Le rapport de la Gestapo indique que Kluge s’est suicidé en avalant du poison. Hitler est triomphant, il est maintenant convaincu que Kluge était engagé dans des activités reliées à l’attentat du 20 juillet.

La Gestapo remet la lettre trouvée sur Kluge à Hitler, qui la lit en silence et la remet ensuite à Jodl sans faire aucun commentaire.

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