En Italie, alors que la résistance allemande s’effondre et qu’un nombre important de troupes allemandes se rend, les Alliés s’emparent de Mantua, Parme et Vérone. Des soulèvements se déroulent dans les villes encore occupées de Milan et Genoa.
Aux États-unis, à San Francisco, débute la conférence pour définir la constitution de l’organisation des Nations Unies.
En Allemagne, des bombardiers de la RAF attaquent Berchtesgaden et les batteries côtières de Wangerrooge.
Sur le front de l’ouest, des unités de la 1ère armée américaine rejoignent les forces soviétiques à Torgau sur l’Elbe. La 3ème armée américaine traverse le Danube près de Regensburg et attaque la ville.
Sur le front de l’est, les fronts biélorusse et ukrainien poursuivent leurs attaques dans Berlin, depuis l’est et le sud. Au sud de la capitale, des unités du 1er front ukrainien avancent en direction de l’Elbe et rejoignent des unités américaines à Torgau. Pendant ce temps, en Prusse orientale, la ville de Pillau est libérée, quelques unités allemandes continuent de tenir sur le bout de la péninsule Samland.
Dans le Bunker, lors de la conférence sur la situation, Hitler passe par toute la gamme des émotions; de la folie absolue, en passant par les explosions de colère jusqu’à la résignation :
« Il n’y a pas de doute : pour moi la bataille a atteint un sommet ici. S’il est vrai que des différends sont survenues entre les Alliés à San Francisco (et ils surviendront), alors il ne peut y avoir un point tournant que si je frappe le colosse Bolchevique. À cet instant peut-être que les autres seront convaincus qu’un seul est en position pour stopper le colosse Bolchevique, et je suis cet homme et le Parti et l’État allemand aujourd’hui. Si le destin le veut autrement, alors je disparaîtrai de la scène mondiale en réfugié honteux. Mais je considérerais des milliers de fois plus lâche de me tuer à l’Obersalzberg que de me tenir debout ici et mourir. Je suis le leader, le Führer aussi longtemps que je pourrai diriger ».
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