28 avril 2005

29 avril 1945 (J+327)

En Italie, les armées alliées continuent d’avancer rapidement. Venise est libérée par la 8ème armée britannique. La capitulation non officielle des forces allemandes est signée à Caserta. Les représentants allemands sont présents à cause de négociations secrètes entre la tête dirigeante de l’OSS en Suisse, Allan Dulles, et le général SS Wolff. À cause de la nature clandestine de leurs pourparlers, les représentants allemands à Caserta ne peuvent garantir que la capitulation sera ratifiée par le commandant des forces allemandes en Italie.

Sur le front de l’ouest, le camp de concentration de Dachau est libéré par la 3ème armée américaine, 30,000 détenus sont encore vivants. Des unités de la 3ème armée poursuivent leur route vers Munich et atteignent la rivière Isar au sud du Danube.

Sur le front de l’est, à Berlin, les Soviétiques font des gains dans le quartier Moabit et dans la région de Wilmersdorf. Au nord de la capitale, des unités de l’armée Rouge s’emparent d’Anklam ainsi que d’autres villes. Au sud, les pressions soviétiques sur l’Autriche et la Tchécoslovaquie se poursuivent.

Dans le Bunker, Hitler réalise maintenant que tout est terminé et qu’il est maintenant temps de mettre un terme à tout cela. Il fait aménager une petite pièce en toute hâte pour y célébrer un mariage civil entre lui et sa maîtresse Eva Braun. Goebbels et Bormann sont les témoins. Le couple demande de passer outre les formalités étant donné les circonstances et déclare qu’ils sont « de pure descendance Aryenne ». Le mariage est approuvé par un magistrat qui le déclare valide selon la loi.

Hitler rédige ensuite son testament personnel et son testament politique. Le testament politique est dominé par des protestations de son innocence et par des accusations contre les juifs. Il y justifie sa décision de demeurer dans la capitale pour y mourir selon sa volonté. Il nomme l’amiral Karl Donitz pour lui succéder à la tête de l’État et en tant que commandant suprême des forces armées. Il assigne à Donitz la tâche de poursuivre la guerre même après sa mort jusqu’à la toute fin, il invoque le code d’honneur de la marine pour écarter l’idée d’une capitulation. Il expulse Goering et Himmler du Parti et il les démet de toutes leurs fonctions. Il nomme Joseph Goebbels comme nouveau chancelier du Reich et Bormann comme ministre du Parti. Son testament politique se termine par un appel à la loyauté et à l’obéissance des Allemands afin qu’ils combattent jusqu’à la mort. Sa dernière phrase revient sur une obsession personnelle :

« Par-dessus tout, je demande aux leaders des nations du monde et leurs partisans à appliquer scrupuleusement les lois raciales et résister à la juiverie internationale, le poison universel. »

Le testament personnel d’Hitler est beaucoup plus court, il nomme Martin Bormann comme son exécuteur testamentaire et se termine ainsi :

« Moi et ma femme avons choisi la mort afin d’échapper à la honte d’une capitulation. Nous demandons à ce que nos corps soient immédiatement brûlés sur place à l’endroit où j’ai effectué la majorité de mon travail quotidien, pendant les douze années au service de mon peuple. »

Tout juste avant que les messagers aillent porter une copie du certificat de mariage et des testaments d’Hitler à Donitz, Goebbels ajoute un addendum à la hâte au testament politique du Führer :

« Pour des raisons humanitaires, j’ai pris la décision de demeurer à Berlin car je n’ai pas le cœur à abandonner le Führer en cette heure plus que difficile. Dans ce délire de traîtrise, je dois être à ses côtés jusqu’à la mort. Pour cette raison, je déclare en mon nom, celui de ma femme et de mes enfants, que nous allons demeurer à Berlin avec le Führer. »

À la conférence sur la situation de midi, Hitler envoi chercher Wilhelm Mohnke afin d’être mis au courant de l’état du front. Mohnke étend une carte du centre de Berlin sur la table et rapporte sans ménagement que les Russes ne sont qu’à 75 mètres de la Chancellerie du Reich. Hitler lui demande combien de temps il peut encore tenir, Mohnke répond : « Tout au plus entre 20 et 24 heures, pas plus longtemps mon Führer. » Immédiatement après ce constat Hitler ordonne qu’on empoisonne son chien Blondi. La seule pensée que l’animal pourrait tomber entre les mains des Russes le rend malade. Mais plus important encore, il veut s’assurer de l’efficacité du cyanure qui a été distribué dans le Bunker quelques semaines auparavant par le SS, il a perdu confiance depuis la trahison de Himmler. Le chien tombe raide mort aussitôt qu’il croque la capsule de cyanure, comme frappé par l’éclair. Hitler sans un mot s’enferme dans ses appartements privés, pendant qu’un de ses gardes abats dans le jardin extérieur les cinq chiots de Blondi.

Un étrange vide règne dans le Bunker, l’atmosphère y est claustrophobique, tous ceux qui s’y présentent pour présenter un rapport ou délivrer un message quitte aussi rapidement que possible.

Un peu plus tard dans la journée un officier se présente à la salle de conférence sur la situation, il rapporte que la radio diffuse présentement une nouvelle concernant la mort de Mussolini. Hitler est atterré lorsqu’il apprend que le peuple a mutilé les corps de Mussolini et de sa maîtresse. Il est maintenant plus que décidé à ce que son corps et celui de sa femme, Eva Braun, ne tombent entre les mains des Russes.

Dans la soirée, alors qu’il espère encore que Berlin s’en sorte, Hitler téléphone à Jodl pour lui poser cinq questions désespérées :

« Informez-moi immédiatement, 1. Où sont les bataillons de tête de Wenck ? 2. Quand attaqueront-ils ? 3. Où se trouve la 9ème armée ? 4. À quel endroit la 9ème armée fera-t-elle une percée ? 5. Où sont les bataillons de tête de Holste ? »

Après une heure d’attente sans réponse, Hitler se lève abruptement et se rend à la salle de conférence pour dire adieu à ses proches collaborateurs. Goebbels est là avec sa femme; Burgdorf et Krebs sont là également ainsi que Mohnke, Rattenhuber et Hewel. Les secrétaires d’Hitler, sa diététicienne, Miss Manziarly ainsi que de hauts gradés SS sont présents. Au total 20 personnes sont présentes. Hitler serre la main de chacun tout en faisant un commentaire personnel, ses mots sont à peines audibles, il chuchote et les bruits ambiants couvrent facilement sa voix. Puis s’adressant au groupe, il leur dit qu’il ne veut pas tomber entre les mains des Russes et que par conséquent il a décidé de se suicider. Chacun d’entre eux est maintenant libéré du serment envers lui, il espère qu’ils seront capables d’atteindre les lignes britanniques ou américaines.

5 commentaires:

Anonyme a dit...

c etait la seule chose qui lui restait a faire dommage qu il ne la pas fait 5 ans plus tot ....que de vies humaines aurait ete epargnees ....il restera le plus enorme criminel de toute l histoire de la planete

Anonyme a dit...

Comme criminel , Staline est pire encore !

Anonyme a dit...

On n´arrete pas de dire que hitler etait un criminel et rciste... Pourtant je pense que dans nos jours il y a plusieurs hitlers qui gouverne ce monde et persone ne dit rien. Moi je dis que Hitler etait au moin transparent et il fesait ce qu´il voulait sans masque. Arretons de mentir et disons nous qu´il n´est pqs pire que les salauds d´aujourd´hui.

Anonyme a dit...

Dites cez que vous voulez sur le fuhrer mais n'oubliez pas deux choses:
1°s'il n'avait pas été là l'europe n'existerait pas, et peut etre qu'on se feraitr encore la guerre.
2° S'il n'avait pas été là l'etat d'Israel n'existerait pas. Donc les juifs malgré la shoah s'ils ont leur état les doivent à lui.
Voilà c'est tout.
Reflechissez.

Anonyme a dit...

4 commentaires, dont 3 pour aténuer voire remercier Hitler...
Le meilleur reste quand même le "2°" : les juifs peuvent remercier hitler.
Non mais tu te rends compte de ce que tu dis. Seul un idiot peut dire des choses pareilles.