27 avril 2005

28 avril 1945 (J+326)

En Italie, Mussolini et sa maîtresse, Clara Petacci, ainsi que d’autres leaders fascistes sont capturés par les partisans près du lac Como alors qu’ils tentaient de s’échapper vers la Suisse. Ils sont abattus et leurs corps sont transportés à Milan, puis pendus par les chevilles sur la place principale. La populace en profite pour mutiler les corps.

Sur le front de l’ouest, la 7ème armée américaine s’empare d’Augsburg en chemin vers l’Autriche. D’autres unités alliées traversent l’Elbe au nord et d’autres encore avancent sur Munich au sud.

Sur le front de l’est, la bataille de Berlin se poursuit, les troupes soviétiques ne sont qu’à 2 kilomètres du Bunker d’Hitler. Presque toute la rue Potsdamer a été libérée par le 1er front ukrainien.

Dans le Bunker, l’impatience se fait sentir alors qu’Hitler espère obtenir de l’aide immédiatement. Il ne reste que 48 heures tout au plus, si aucune aide n’arrive d’ici là, il sera trop tard.

Un rapport parvient contenant des allégations sur Himmler, qui sont confirmées un peu plus tard par l’agence de nouvelles Reuters : le Reichsfuhrer SS Heinrich Himmler a tenté de négocier une paix séparée avec les puissances de l’ouest par l’entremise du diplomate suédois, le comte Folke Bernadotte. Il a même dit qu’il était prêt à une capitulation sans condition. La nouvelle frappe Hitler comme une masse, il a toujours considéré Goering comme un corrompu, Albert Speer comme un être imprévisible qui l’a profondément déçu, mais la traîtrise de Himmler signifie pour lui la fin du monde. Hitler s’emporte comme un fou, il est rouge de colère et son visage se déforme pour devenir méconnaissable, accompagné de Goebbels et Bormann, il se retire dans ses appartements privés.

Dans la soirée les espoirs se dissipent rapidement, une rumeur court à l’effet que les Russes auraient atteint Wilhlemstrasse et qu’une bataille sanglante fait rage sur la place Potsdamer. Le général Weidling se rapporte à la conférence sur la situation de 22h00. Il met fin à toutes illusions qui persistent encore en rapportant que les Russes progressent rapidement et que les défenses ne peuvent plus être renforcées.

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